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BDIDU Blog Actualités juridiques Droit Immobilier et Droit de l'Urbanisme par Christophe Buffet Avocat Spécialiste en Droit Immobilier et Droit Public Tél. 02 41 81 16 16

  • Vices cachés en immobilier : les 5 failles de la clause de non-garantie

    L'achat d'un bien immobilier est souvent le projet d'une vie, mais il s'accompagne d'une crainte universelle : celle de découvrir un défaut majeur une fois les clés en main.

    Pour s'en prémunir, les vendeurs intègrent quasi systématiquement une "clause de non-garantie des vices cachés" dans l'acte de vente. Cette mention, censée les protéger contre tout recours ultérieur, peut sembler décourageante pour l'acheteur.

    Pourtant, cette protection est loin d'être absolue. La loi et la jurisprudence ont tissé un filet de sécurité qui recèle des exceptions surprenantes, rééquilibrant le pouvoir en faveur de l'acquéreur vigilant et informé.

    Pour qu'un défaut soit légalement reconnu comme un vice caché au sens de l'article 1641 du Code civil, il doit remplir trois conditions strictes : il doit être antérieur à la vente, suffisamment grave pour rendre le bien impropre à son usage normal, et bien sûr, non apparent lors d'un examen attentif par un acheteur non professionnel. C'est sur ce socle que reposent les protections de l'acheteur, même lorsque le contrat tente de les écarter.

     

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