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  • Le maçon n’est un pas couvreur

    Et il n’est donc pas couvert par l’assurance le garantissant en tant que maçon, si les travaux défectueux concernent la toiture : Cour de Cassation 8 novembre 2006.

    « Attendu que pour condamner la MAAF à garantir M. Z..., l'arrêt retient que si les conditions particulières de la police souscrite par M. Z... ne sont pas produites, les parties s'accordent pour admettre qu'il y a déclarée une activité de maçon, qu'il est d'usage le plus constant que lorsque le maître de l'ouvrage confie, comme en l'espèce, à un maçon la construction d'une maison individuelle, celui-ci réalise également la toiture, qu'on doit en conséquence considérer qu'en réalisant la toiture défectueuse, M. Z... est intervenu dans le cadre de son activité déclarée de maçon ; Qu'en statuant ainsi, alors que l'activité de maçon n'emporte pas celle de couvreur, la cour d'appel a violé le texte susvisé ».

  • Travaux de rénovation abusifs et vexatoires

    L’article L111-6-2-3 du Code de la Construction et de l’Habitation dispose :

     « Lorsque tout ou partie d'un immeuble est occupé par des locataires ou des occupants de bonne foi et que des travaux effectués présentent un caractère abusif et vexatoire, le juge saisi en référé peut prescrire l'interdiction ou l'interruption des travaux. Il peut ordonner leur interdiction ou leur interruption, sous astreinte le cas échéant.
    Quiconque exécute ou fait exécuter les travaux visés au premier alinéa, malgré une décision d'interdiction ou d'interruption des travaux prononcée par le juge, est puni d'un emprisonnement de deux ans et d'une amende de 4 500 euros.
    Le juge peut en outre ordonner la remise en état des lieux aux frais du condamné ».